Dans la perspective de la deuxième réunion ministérielle de l’UpM sur l’environnement et l’action climatique, prévue pour avoir lieu en Égypte, une consultation en ligne des parties prenantes de l’UpM a été lancée le 22 juillet et a duré jusqu’au 31 août 2020. MIO-ECSDE, par le biais du projet régional financé par l’UE “Water and the Environment Support (WES) in the ENI Southern Neighbourhood region”, a fourni un soutien expert aux coprésidences de l’UpM dans la conception et la mise en œuvre de la consultation des parties prenantes.

L’objectif de la consultation était de : donner la possibilité à un éventail encore plus large d’acteurs concernés de se consulter sur les thèmes prioritaires identifiés par les pays de l’UpM qui contribueront au programme commun d’action pour l’environnement et le climat après 2020 ; et maintenir un engagement participatif significatif des parties prenantes méditerranéennes et autres dans la formulation d’une politique régionale pertinente, d’axes de travail communs et d’actions conjointes.

Le questionnaire de la consultation et les documents d’appui étaient disponibles en anglais, français et arabe. Les parties prenantes ont été invitées à consulter, avant de remplir le questionnaire, les thèmes d’introduction et les priorités. Pour référence, la version complète du questionnaire est disponible en anglais, français et arabe.

197 personnes de 29 pays ont participé à la consultation en ligne des parties prenantes de l’UpM. Parmi les participants, 165 ont répondu à la totalité ou à la plupart des questions. Le profil de genre des répondants était de 50/50 avec 110 réponses fournies en anglais, 35 en arabe et 20 en français.

Les participants représentaient un large éventail de groupes de parties prenantes : 25 % étaient des représentants d’ONG, 17 % d’universités ou d’instituts de recherche, 9 % de ministères (environnement, éducation, eau, etc.), 9 % d’organisations internationales, 7 % d’autres agences gouvernementales, 7 % du secteur privé, suivis par les institutions donatrices (2 %) et les autorités locales (1 %). Les 23 % restants étaient divers autres types d’acteurs : organismes intergouvernementaux, médias, parlementaires, gestionnaires de zones protégées, projets internationaux, experts, éducateurs, etc.

Dans l’ensemble, les résultats ont confirmé que les thèmes à aborder dans le cadre des programmes de l’UpM en matière d’environnement et d’action climatique sont très pertinents. La consultation a permis de recueillir des informations précieuses et des idées supplémentaires qui peuvent éclairer et inspirer les prochaines étapes des programmes de l’UpM : de la hiérarchisation de domaines thématiques spécifiques à la question de savoir dans quelle mesure l’engagement des parties prenantes est significatif dans la région et au niveau national ; ce que les parties prenantes estiment nécessaire pour la transition vers une économie verte inclusive ; comment des outils tels que les applications pour téléphones intelligents, les satellites, la télédétection, etc. devraient être utilisés plus fréquemment, et bien plus encore.

Sur la question de savoir si la reprise post-COVID-19 en Méditerranée peut être liée à une économie plus juste, plus résistante et plus neutre sur le plan climatique, il semble que la reprise économique sera privilégiée par rapport à tout impact social et environnemental et, de ce fait, compromettra la transition. Les gains environnementaux à court terme sont plus probables que la refonte complète de l’économie en vue de la rendre plus durable et plus verte.

Lisez le rapport complet ici.