La semaine dernière, la collaboration dynamique des 16 partenaires du projet FOLOU a atteint son apogée lors d’une réunion générale de deux jours (25-26 janvier 2024) organisée à l’Università Politecnica delle Marche (UNIVPM) à Ancône, en Italie, et MIO-ECSDE était présent. Le rassemblement a servi de plateforme pour des discussions intensives, des présentations perspicaces et des expériences immersives visant à faire progresser les activités du projet pour évaluer l’ampleur et l’impact de la perte alimentaire, c’est-à-dire la perte qui se produit avant que les aliments n’atteignent le consommateur.
La journée inaugurale s’est déroulée avec beaucoup d’énergie, les partenaires du projet ayant présenté des exposés fournissant des mises à jour détaillées sur leurs activités en cours, ce qui a favorisé une meilleure compréhension au sein du consortium. L’échange d’idées et d’informations a jeté des bases solides pour la poursuite des efforts de collaboration.
Un an seulement après son lancement, le projet FOLOU, financé par l’UE, a déjà beaucoup progressé. Il a permis d’acquérir des connaissances importantes sur une meilleure définition de la perte de denrées alimentaires, sur l’harmonisation de son signalement (par le biais des registres nationaux et européens des pertes de denrées alimentaires), sur la manière de mesurer l’impact environnemental de cette perte pour le secteur de la production primaire, sur ses principaux moteurs et sur les lacunes des politiques nationales et européennes visant à la réduire ou à l’éviter.
La deuxième journée s’est déroulée avec des visites de terrain conçues pour offrir aux partenaires des expériences de première main sur la méthodologie FOLOU de mesure des pertes alimentaires. Une visite à la ferme Pasquale Rosati a permis une exploration immersive du site d’expérimentation agricole, avec des démonstrations de la technologie des drones pour mesurer la perte de nourriture qui se produit dans les cultures céréalières. La visite s’est poursuivie à Selva di Gallignano, un site agricole écologique, où les partenaires ont discuté de l’agriculture locale et de son importance. La session de l’après-midi a été consacrée à la visite des laboratoires de biologie marine, où les discussions ont porté sur l’estimation des pertes alimentaires dans les pêcheries, l’un des groupes de produits étudiés dans le cadre du projet.
Alors que le projet FOLOU continue de progresser, alimenté par le dévouement collectif et la collaboration de ses partenaires, il vise à avoir un impact durable sur la compréhension et la résolution des problèmes liés à la perte de nourriture, ouvrant la voie à une prise de décision éclairée et à des interventions efficaces tout au long de la chaîne d’approvisionnement alimentaire.