Les points focaux du PNUE/PAM se sont réunis à Athènes du 10 au 13 septembre 2019 pour examiner les mesures visant à réduire la pollution, protéger la biodiversité et stimuler la croissance bleue dans la région méditerranéenne. MIO-ECSDE, a participé comme tous les deux ans à la réunion des Points Focaux, quelques mois avant la réunion biennale des Parties contractantes (COP) à la Convention de Barcelone.
La réunion a dû s’attaquer à un vaste agenda et discuter de plusieurs projets de décisions à soumettre pour adoption à la 21ème COP qui se tiendra du 2 au 5 décembre 2019 à Naples, Italie, tels que six nouveaux plans régionaux pour réduire ou prévenir la pollution marine d’origine terrestre ; de nouvelles normes et directives pour réduire la pollution en matière de rejets de sources terrestres et marines; des lignes directrices sur les activités Adoptez une plage visant à réduire les déchets marins et à éliminer progressivement les sacs en plastique à usage unique ; un ensemble de mesures régionales visant à soutenir le développement d’entreprises vertes et circulaires et à stimuler la demande de produits durables ; une évaluation à mi-parcours de la Stratégie méditerranéenne pour le développement durable (2016-2025) et du Plan d’action régional pour une consommation et une production durables en Méditerranée ; et autres actions.
Un projet de feuille de route pour la désignation éventuelle de la mer Méditerranée comme zone de contrôle des émissions d’oxydes de soufre (SOx) dans le cadre de l’annexe VI de la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL) a également été examiné.
Plus de détails sur la réunion peuvent être trouvés ici.
L’éventail des activités entreprises par le secrétariat pour aider les Parties contractantes était impressionnant. Cependant, les pays peuvent-ils les suivre ? De nombreux pays n’étaient pas aussi bien préparés qu’on pouvait s’y attendre pour la réunion. La faible ratification de certains protocoles de la Convention, les obligations non respectées en matière d’établissement de rapports qui entravent le suivi efficace des tendances et des progrès et le manque de clarté dans la manière dont les États membres de l’UE participent à la Convention suscitent des inquiétudes pour MIO-ECSDE et pour plusieurs autres organisations observatrices.