Madame Maria Spyraki, membre du Parlement européen (PE) et coprésidente de l’Intergroupe du PE sur le changement climatique, la biodiversité et le développement durable, organise une web-conférence sur le thème “Revisiter la pollution olfactive en Europe” le 28 octobre.
Cet événement de l’Intergroupe du Parlement Européen, co-organisé avec MIO-ECSDE et le projet D-NOSES financé par l’UE, réunira des décideurs politiques, des représentants des industries, des communautés et des scientifiques pour présenter leur point de vue sur la question, également basé sur le Livre Vert sur la pollution par les odeurs développé par le projet D-NOSES. Le livre vert souligne les principaux défis de la réglementation des odeurs et formule des recommandations en vue d’améliorer le cadre politique de la pollution olfactive, y compris un modèle de gouvernance à plusieurs niveaux.
Cet événement a lieu à un moment où, sous la conduite du Green Deal européen, de nombreuses politiques et réglementations de l’UE qui devraient traiter de manière adéquate les émissions d’odeurs, sont en cours d’élaboration ou de révision.
Vous pouvez vous inscrire et vous tenir au courant de l’événement ici.
L’Intergroupe du Parlement européen sur “le changement climatique, la biodiversité et le développement durable” rassemble des députés européens de tous les groupes politiques et de toutes les commissions parlementaires afin de trouver des solutions durables à certains des plus grands défis de notre époque. Elle est soutenue par le Bureau européen pour la conservation et le développement (EBCD).
Au cours des 3 dernières années, le Mio-ECSDE, partenaire de plaidoyer de D-NOSES, a été chargé de la tâche non négligeable de plaider aux niveaux européen, méditerranéen et national pour l’introduction de la pollution olfactive dans les agendas politiques : un sujet environnemental (et social) invisible pour la plupart des décideurs politiques.
Il était fascinant d’apprendre, au cours du projet, à quel point la tâche de réglementer la pollution olfactive est complexe. Il est difficile de la mesurer, et encore plus d’évaluer l’impact des odeurs sur les personnes concernées. L’accès à des données fiables sur les nuisances olfactives est un autre défi, car il incombe généralement à l’émetteur (pollueur) de collecter les données. Il n’est donc peut-être pas étonnant que la question n’ait pas été traitée de manière systématique. Les réglementations en matière d’odeurs sont encore disparates en Europe, elles diffèrent considérablement au sein d’un même pays et dans de nombreux endroits, elles sont totalement absentes.
D-NOSES et MIO-ECSDE concluent leur travail politique et de plaidoyer, en partenariat avec l’Intergroupe du PE, par cet événement le 28 octobre. Les recommandations du Livre vert sur la pollution olfactive serviront de guide pour les prochaines étapes, en complémentarité avec d’autres outils importants tels que :
L’Observatoire international des odeurs
L’application Odour Collect