L’île croate de Krk est une importante destination touristique et un exemple de bonnes pratiques pour une transformation “verte”. Elle prévoit de devenir neutre en carbone d’ici 2030 ; ses villes sont pionnières dans le recyclage et l’utilisation de combustibles alternatifs comme l’énergie solaire. L’organisation membre de MIO-ECSDE, Eko Kvarner, basée à Krk, a été l’un des principaux moteurs de ce projet, travaillant sans relâche pour le bien de l’île.
Le gouvernement croate prévoit de construire un terminal flottant pour le gaz naturel liquide (GNL) à l’extrémité nord-ouest de cette même île, ce qui peut sembler absurde. Le terminal permettra aux navires chargés de GNL de décharger leur cargaison liquide pour la convertir sur place en gaz ordinaire. Malgré les préoccupations locales concernant l’impact négatif sur le tourisme, les dangers pour la vie marine et les risques liés à l’exposition du terminal aux vents violents de la région, le plan semble avancer, la date d’achèvement étant prévue dans moins d’un an.
Découvrez ce que Mirela Ahmetovic, maire de la ville balnéaire d’Omisalj, à Krk, et Vjeran Pirsic, président d’Eko Kvarner, soutiennent dans l’article “Indépendance énergétique” : Critics Turn Up Heat on Croatian LNG Plan, Jelena Prtoric, Balkan Insight”.
Il est clair que la politique énergétique de l’UE – en particulier à la lumière du nouveau “Green Deal” – doit remettre les choses en ordre car jusqu’à présent, bien qu’elle prétende lutter contre le changement climatique, elle soutient et subventionne directement et indirectement les infrastructures du secteur gazier, telles que le GNL et le stockage du gaz, au détriment des efforts de la base pour atteindre la neutralité carbone.