La stratégie méditerranéenne pour l’éducation au développement durable (MSESD) a été approuvée à l’unanimité le 13 mai 2014 par les ministres de l’Environnement et du Changement climatique de l’UpM et acceptée comme faisant partie intégrante de la « Stratégie méditerranéenne pour le développement durable » (2016-2025) dans la convention de Barcelone COP19 de la Convention qui s’est tenue à Athènes en février 2016. Plus tard dans la même année, le plan d’action du MSESD a été élaboré et approuvé en décembre par les ministres méditerranéens de l’Éducation, à Chypre. L’objectif général est d’encourager les pays à développer et à intégrer l’EDD dans l’éducation formelle, non formelle et informelle.

Les temps forts 2017-2018 du MSESD ont été partagés avec les parties prenantes participant à la Semaine de l’environnement et du changement climatique de l’UpM à Barcelone (12-14 novembre 2018). Le message clé de MIO-ECSDE était que l’EDD était l’intervention la plus efficace pour parvenir au développement durable.

Principaux jalons :

  • 2016 : Lancement du Comité Méditerranée pour l’EDD, comprenant : la Ligue des États arabes (LEA), l’UNESCO GAP, le PAM pour la protection de l’environnement des Nations Unies, la CEE-ONU et l’UpM, présidé par le ministère de l’Éducation de Chypre.
  • 2017 : 5 formations nationales de formateurs sur le plan d’action du MSESD, organisées par le programme européen SWIM-H2020 SM en Algérie, Jordanie, Palestine, Tunisie et 1 région à Chypre. Les ToT couvraient un total de 350 éducateurs.
  • 2017 : Session spéciale pour les parlementaires, les responsables de ministères, les parties prenantes et les éducateurs organisée par la Chambre des représentants de la République de Chypre et présidée par le vice-président du Parlement. Les résultats ont été partagés avec les parlements des pays méditerranéens par le Parlement de Chypre.
  • 2016-2017 : Universités d’été à Samothraki, Grèce (2016), en Sardaigne, Italie (2017) et à Parnon Area, Grèce (2018), favorisant la mise en œuvre du plan d’action du MSESD.
  • 2018 : Deux formations de formateurs (FdF) ont eu lieu au Caire, avec le soutien du programme SWIM-H2020 SM de l’UE, ainsi qu’une réunion interinstitutionnelle.

Principaux résultats :

  • La plupart des pays ont déjà élaboré ou sont en train d’élaborer des stratégies ou des plans nationaux pour l’EDD conformément aux dispositions du PA / MSESD. Des opportunités pour les adapter et mieux les ajuster avec l’AP / MSESD ont été identifiées.
  • Une multitude d’expériences, d’initiatives, de projets et de processus existent dans les pays concernés par l’EE et l’EDD.
  • Le renforcement de la collaboration et de la coordination interministérielles adéquates et de la coordination des initiatives susmentionnées d’EDD, supervisées par différents ministères et divers organismes, a été souligné comme un besoin urgent par tous les pays. Des efforts concertés en ce sens ont été déployés dans tous les pays où la formation de formateurs a été organisée.
  • La nécessité d’intensifier les activités de formation et de reconversion pour divers groupes cibles et parties prenantes engagés dans l’EDD a été soulignée dans tous les pays.
  • Les ressources humaines et financières nécessaires à la promotion de l’EDD manquent à plusieurs niveaux. Les efforts conjoints et les activités ciblées visant à obtenir un financement devraient être intensifiés.
  • Il a été souligné qu’il est essentiel que l’AP / MSESD reçoive plus de soutien politique et soit mieux connu des décideurs politiques, notamment comme condition préalable pour renforcer l’impact des programmes, des stratégies et des politiques de développement durable et des ODD.

Actions futures de MIO-ECSDE :

  • Organisation d’une deuxième réunion du Comité Méditerranée pour l’EDD en 2019.
  • Poursuivre la collaboration et la contribution étroites au GAP de l’UNESCO et aux initiatives post-GAP.
  • Renforcement des synergies au niveau régional : agendas de l’UpM, CMDD, ONU Environnement / MAP, etc.
  • Promouvoir l’EDD dans la prochaine déclaration ministérielle et l’agenda post-2020 de l’UpM en tant que condition préalable à la réalisation des objectifs de développement durable et du développement durable.